Nouvelles en bref : Montréal accueillera un bureau de l’ISSB
Le bureau montréalais de l’ISSB sera responsable de fonctions clés visant à assister le nouveau conseil qui élaborera un référentiel international de normes sur la durabilité et qui améliorera la reddition de comptes dans la transition vers une économie carboneutre. (Getty Images/Peter Under)
CPA CANADA SE RÉJOUIT DU BUREAU MONTRÉALAIS DE L’ISSB
La décision récente de l’IFRS Foundation d’établir un conseil des normes internationales d’information sur la durabilité (International Sustainability Standards Board – ISSB) vient positionner le Canada comme un leader mondial de la gouvernance de la durabilité.
CPA Canada fait partie des Champions canadiens des normes internationales d’information sur la durabilité, une vaste coalition d’institutions et d’organisations (qui comprend le gouvernement fédéral) ayant soutenu la candidature du Canada pour accueillir le siège de l’ISSB. L’ISSB aura des bureaux dans plusieurs villes du monde; en plus du bureau de Montréal, Francfort (Allemagne) accueillera le siège du conseil et le bureau de la présidence.
« Si Montréal a été choisie pour accueillir l’un des bureaux du nouveau conseil international, c’est que l’IFRS Foundation connaît l’engagement ferme du Canada en matière de gouvernance de la durabilité, ce dont témoignait déjà l’appui massif donné à la candidature du pays », explique Charles-Antoine St-Jean, président et chef de la direction de CPA Canada. « Il s’agit d’une réalisation importante, et nous serons heureux de contribuer à l’évolution du rôle du Canada tandis que prend forme l’ISSB. »
L’ISSB élaborera des normes internationales d’information sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ces normes sont essentielles à l’unification des différents référentiels utilisés actuellement dans le monde et à la présentation de données cohérentes et comparables pour les investisseurs, les entreprises et les autres parties prenantes.
DES CPA SUR LA LISTE DES CANADIENNES LES PLUS INFLUENTES
La liste des 100 Canadiennes les plus influentes de 2021 a été publiée par le Réseau des femmes exécutives (WXN) en octobre, et 8 CPA y figurent.
Ce palmarès souligne la contribution d’une centaine de femmes remarquables de l’ensemble du pays qui font avancer la diversité en milieu de travail et qui inspirent les leaders de demain. Les gagnantes, choisies par le Conseil canadien pour la diversité du WXN, représentent les secteurs privé, public et sans but lucratif dans 13 catégories.
Voici les CPA qui figurent au palmarès :
- Azra B. Hussain, CPA, CGA
- Winnie W-Y Shi, CPA, CA
- Sadaf Masood Parvaiz, CPA, CA
- Deborah Rosati, FCPA, FCA
- Tammy L. Brown, CPA, CA
- Marnie Renee Dawson, CPA, CA
- Catherine A. Logue, FCPA, FCA
- Nathalie Fagnan, CPA, CA
« En regardant la liste de cette année, je vois un groupe de femmes fondamentalement authentiques qui ont le courage de s’affirmer, pour elles-mêmes et pour leur entourage », se réjouit Sherri Stevens, propriétaire et chef de la direction du WXN, dans un communiqué de presse. « En soulignant la force, le courage, la résilience et l’ardeur de ces femmes, nous pouvons inspirer les générations futures à s’engager dans la même voie. »
SOLUTIONS POUR RÉDUIRE L’ÉCART PAR RAPPORT AUX ATTENTES EN AUDIT
Un nouveau rapport, publié en octobre, traite d’une préoccupation importante : l’écart par rapport aux attentes en audit, qui touche la perception qu’a le public de l’audit des états financiers.
Selon le rapport, intitulé Combler l’écart par rapport aux attentes en audit – La voie à suivre en matière de fraude et de continuité : une approche multipartite, l’écart par rapport aux attentes en audit comporte trois composantes : l’écart de connaissances, l’écart de réalisation et l’écart d’évolution.
Publié par l’Association of Chartered Certified Accountants, Chartered Accountants Australia and New Zealand, CPA Canada et le Conseil des normes d’audit et de certification (CNAC) du Canada, le rapport présente les faits nouveaux concernant la profession d’auditeur qui sont les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la fraude et la continuité de l’exploitation, les résultats des tables rondes ainsi que les conclusions et des recommandations.
« Assurer la résilience à long terme de la profession d’auditeur ne peut se faire en vase clos. Tous les acteurs de l’écosystème de l’information financière doivent participer à la réflexion pour que les pratiques, compétences et normes relatives à l’audit évoluent et continuent de répondre aux besoins dans un environnement de plus en plus complexe », explique Charles-Antoine St-Jean.
MESSAGE INSPIRANT D’UN MÉDAILLÉ D’OR OLYMPIQUE ET CPA
La force mentale et la résilience s’appliquent à la comptabilité au même titre qu’au sport de haut niveau.
Voilà le message qu’a présenté Alexandre Bilodeau, CPA, à 300 CPA de 34 pays au cours d’un webinaire virtuel gratuit que CPA Canada a tenu en octobre.
Skieur acrobatique, Alexandre Bilodeau a remporté l’or aux JO de Vancouver et de Sotchi. Après avoir mis fin à sa carrière sportive en 2014, il a obtenu le titre de CPA et a travaillé à titre de conseiller chez KPMG avant de passer chez Partenaires Walter Capital.
« Comparer le rôle d’un CPA à celui d’un athlète olympique ne va peut-être pas de soi », constate Nikita Bayne, présidente du comité consultatif de la section de la Barbade de CPA Canada. « Mais Alexandre a bien expliqué que la force mentale et la résilience sont les clés du succès, quelle que soit notre activité. »
WEBINAIRE DE CPA CANADA SUR LA RÉTROACTION
Les leaders qui souhaitent donner une rétroaction efficace devraient mettre l’accent sur l’avenir, a expliqué un coach pour cadres à l’occasion de deux webinaires virtuels gratuits offerts récemment par l’équipe des Affaires internationales de CPA Canada.
Le modérateur, Jeff Smith, CPA, fondateur et chef de la direction de SupportingLines Institute et coach pour cadres accrédité, a notamment expliqué aux CPA qu’une rétroaction mettant l’accent sur les actions passées fait souvent appel aux émotions, ce qui donne lieu à une tension où chacun cherche à montrer qu’il a raison. Or, le but devrait plutôt être d’améliorer les relations et de créer un meilleur cadre pour l’avenir.
« Le webinaire nous a permis d’examiner la méthode de la rétroaction faisant intervenir trois points de vue, qui aide les leaders à cerner la source de leur frustration ou des difficultés constatées, puis à communiquer leur rétroaction clairement tout en donnant à l’autre personne la possibilité de s’exprimer », résume M. Smith.
Les participants ont appris à donner une rétroaction équilibrée et claire, à présenter leur point de vue à la lumière des faits et non des émotions, et à intégrer les valeurs organisationnelles pour encourager l’objectivité et le consensus dans la discussion.
PRENEZ LES RÊNES
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