Passer au contenu principal
Les étudiants qui rédigent un examen en classe.
Articles de fond
Magazine Pivot

CPA Canada fait le point sur l’EFC de septembre

La profession comptable repose sur l’intégrité et le professionnalisme. Ces valeurs nous guident dans l’évaluation des problèmes liés à l’EFC de 2019.

Les étudiants qui rédigent un examen en classe.Les technologies utilisées pour les examens ont changé, mais les enjeux restent les mêmes, et les candidats sont toujours aussi nerveux. (Getty Images/JohnnyGreig)

Certains lecteurs l’auront remarqué, je parle souvent de technologies, de leur pouvoir transformationnel, de leurs avantages et, sujet d’actualité au sein de la profession, des risques qui s’y rattachent. 

J’écris ces mots après l’Examen final commun (EFC) de septembre, qui est loin de s’être déroulé sans accroc, et j’ai une pensée toute particulière pour les candidats qui, dans certains centres d’examen, ont subi de longs retards et des frustrations dus à des problèmes techniques.

Des centaines d’entre eux nous ont raconté les complications avec lesquelles ils ont dû composer. J’ai lu bon nombre de leurs courriels et tenu à y répondre.

Comme CPA, nous n’avons pas oublié le stress intense généré par nos examens finaux. Entre les réunions de coordination pour déterminer ce que nous allions faire, je lisais des messages de candidats, ce qui m’a amenée à me remémorer ma propre expérience. Quand je me suis présentée à l’examen final en Nouvelle-Écosse, nous étions assis autour de longues tables en bois; le jeune homme assis à mes côtés, nerveux, tremblait tellement qu’il avait renversé un pichet d’eau et détrempé ma copie.

Portrait de Joy Thomas, présidente et chef de la direction de CPA CanadaJoy Thomas (Photo Matt Barnes)

Les technologies utilisées pour les examens ont changé, mais les enjeux restent les mêmes, et les candidats sont toujours aussi nerveux. Les progrès technologiques ont facilité notre expansion nationale, et nous pouvons faire passer des examens complexes et uniformisés à des milliers de candidats dans leur région et le même jour.

Mais les choses ne sont pas toujours si simples. Cette année, une combinaison de facteurs, notamment des problèmes liés aux logiciels et aux réseaux sans fil, a perturbé l’EFC. Bien que des mesures d’urgence soient toujours prêtes à être déployées lors des examens, ces problèmes ont posé des défis particuliers. Il est clair qu’il faut en faire davantage pour atténuer les risques de défaillance des technologies. Pour y arriver, nous travaillons de concert avec nos fournisseurs de services et nos homologues provinciaux.

Quand je m’entretiens avec des membres, des candidats, des membres du personnel et d’autres intéressés, un constat ressort : nous souhaitons tous trouver une solution juste et équitable, et nous avons tous intérêt à préserver les normes rigoureuses de la profession.

Comme vous le savez probablement, un jury d’examen indépendant supervise le processus d’évaluation de l’EFC. Au fil des ans, ce jury a créé un cadre solide pour tenir compte des circonstances exceptionnelles que peuvent vivre les candidats. 

Vu les événements récents, une enquête indépendante s’ajoutera à ce processus. De plus, un psychométricien de renom, qui s’y connaît dans la façon d’arriver à des résultats équitables, participe à l’exercice. Enfin, un autre examen indépendant, d’ordre technique celui-là, est en cours.

J’espère que ces démarches, qui viennent de s’enclencher, auront progressé quand vous lirez ces lignes. Nous savons que les candidats, tout comme les membres, s’attendent à obtenir des éclaircissements, et nous continuerons à les tenir au courant. Je vous invite à consulter notre site Web pour rester informés. 

Il y a quelques semaines, l’une de nos parties prenantes m’a dit : « Ne laissez pas ces complications vous détourner de la technologie. » Je suis d’accord. 

Il n’est pas envisageable de revenir aux examens sur papier. En 2020, nous tiendrons deux EFC plutôt qu’un, et nous sommes bien conscients du travail à accomplir d’ici là.