Tableau d’honneur de l’EFC : Astuces de trois champions régionaux

De gauche à droite : Michael Richardson, Ande Baweja et Bradley Smith. (tous droits réservés)

« J’ai eu un vrai choc. »

« J’étais incrédule. »

« Êtes-vous sûr? »

Stupéfaction. C’est ainsi qu’ont réagi trois candidats à l’Examen final commun (EFC) en apprenant toute une nouvelle : non seulement avaient-ils réussi l’épreuve, mais ils avaient obtenu le meilleur résultat de leur région. Tout un exploit!

Le Tableau d’honneur de l’EFC atteste le travail acharné de candidats dont les résultats à cet examen rigoureux, tenu sur trois jours, se situent dans le premier centile. En plus de récompenser le meilleur candidat au pays, CPA Canada décerne trois médailles d’or (accompagnées d’un prix de 2 500 $) aux lauréats qui ont le mieux réussi dans leur région.

Voici les médaillés de 2018 : Bradley Smith, Bureau du Vérificateur général du Nouveau-Brunswick, Fredericton (pour les provinces de l’Atlantique), Michael V. Richardson, KPMG (pour le Québec) et Ande Baweja, Airbnb (pour l’Ouest du Canada).

Ayant obtenu le meilleur résultat de leur région, les trois lauréats discutent de l’examen, de leur préparation et des compétences acquises.

CPA CANADA : L’ÉPREUVE CORRESPONDAIT-ELLE À VOS ATTENTES?

Michael V. Richardson : Rien ne pouvait me préparer aux émotions que j’ai ressenties une fois installé à ma table au centre d’examen. L’EFC est conçu pour évaluer non seulement les connaissances techniques, mais aussi la rapidité de réflexion critique et la capacité d’application des acquis aux enjeux propres à l’entreprise étudiée.

Bradley Smith : C’était difficile, c’est indéniable. C’est ahurissant de voir à quel point 13 heures passent vite dans ce contexte.

Ande Baweja : C’était l’examen le plus exigeant de ma vie, encore plus difficile que tout ce que j’avais imaginé. Si après un examen traditionnel, on peut souvent jauger sa performance, ce n’est pas vraiment possible après l’EFC.

CPA CANADA : QUELS CONSEILS DONNER AUX CANDIDATS?

Michael : Adoptez un rythme de travail qui vous convient. Pour certains, ce sera l’étude de 9 h à 17 h, pour d’autres, des révisions intenses, mais courtes. Trouvez un groupe d’étude dont l’horaire cadre avec le vôtre, où les membres n’ont pas tous la même approche : chacun remet en question l’autre. Mais surtout, faites-vous confiance.

Bradley : J’ai eu la chance de m’investir dans le programme avec deux collègues doués, dans un cabinet qui m’a épaulé. Je recommanderais aux candidats de trouver un compagnon ou un groupe qui suit le programme ou qui l’a déjà réussi, pour les aider à tenir le rythme.

Ande : Faites le point sur la matière à maîtriser, en gardant à l’esprit que vous n’aurez sans doute pas le temps d’étudier autant que vous le souhaitez. Établissez un horaire, mais n’hésitez pas à l’adapter selon vos besoins. Sachez aussi vous arrêter pour vous détendre. J’ai fait un voyage en famille en août, et c’était une excellente décision! J’étudiais au petit matin pour ensuite profiter de la journée.

CPA CANADA : LE PROGRAMME CPA VOUS AVAIT-IL BIEN OUTILLÉS?

Michael : Le programme CPA, qui va au-delà de la comptabilité, aborde les motivations propres à l’entreprise, ses stratégies et ce que révèlent les chiffres.

Bradley : Il est conçu pour maximiser l’apprentissage et mener à une application diversifiée des acquis.

Ande : J’ai aiguisé mon esprit d’analyse et réussi à mieux conjuguer différentes compétences. Je sais que ces apprentissages me seront utiles : je bénéficie d’une excellente assise sur laquelle m’appuyer. Ce sera un atout indéniable sur le marché. J’en suis convaincu, les habiletés que j’ai acquises m’ont aidé à décrocher mon poste actuel, et j’en suis ravi.

TABLEAU D’HONNEUR 2018 : VOYEZ LE PALMARÈS

Lisez les propos du médaillé d’or à l’EFC et consultez la liste des lauréats du Tableau d’honneur.