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Un homme en costume avec des boutons en forme de dollars sur les yeux
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Éviter certains « raccourcis cognitifs » pour faire des choix judicieux

Nos préjugés nous amènent parfois à prendre de mauvaises décisions financières. En comprenant comment fonctionne notre cerveau, on peut heureusement déjouer certains de ces pièges.

Un homme en costume avec des boutons en forme de dollars sur les yeuxNous souffrons tous de biais cognitifs, mais être conscient des plus fréquents peut aider à prendre de meilleures décisions. (iStock)

L’être humain prend 35 000 décisions par jour, la plupart du temps sans y penser. Mais même les plus rationnels se laissent duper par leurs partis pris, ces raccourcis appelés « biais cognitifs », qu’on applique pour accélérer et trancher sans tergiverser.

Des raccourcis certes utiles au quotidien, mais qui nuisent parfois au raisonnement décisionnel.

Les biais cognitifs ne manquent pas. En voici quelques-uns à garder à l’œil pour éviter les pertes.

  1. Biais de confirmation : Tendance à préférer les sources qui appuient nos croyances. On ferme les yeux sur certains risques et on passe sous silence les signaux d’alarme.
  2. Aversion pour les pertes : Tendance à souffrir davantage d’un revers qu’à se réjouir d’une victoire. On garde des titres perdants dans l’espoir d’une remontée (au lieu de limiter les dégâts).
  3. Conformisme : Tendance à imiter les autres, en supposant qu’ils en savent plus que nous. On fait des choix douteux vantés par des influenceurs.
  4. Aversion pour la dépossession : Tendance à surestimer la valeur de nos biens par rapport à des biens identiques qui ne sont pas à nous. On hésite à vendre un titre, même s’il ne répond plus à nos objectifs.
  5. Effet de récence : Tendance à accorder trop d’importance au passé immédiat. On mise sur les soubresauts du marché sans égard aux mouvements précédents.

Il n’est pas facile d’admettre la présence de tels biais cognitifs, mais c’est la clé d’une démarche décisionnelle renforcée, pour protéger notre avoir.

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