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Photomontage des différents médaillés régionaux
Comptabilité
La profession

Enthousiasme et fierté chez les médaillés régionaux de l’EFC de mai

Le travail acharné, la détermination et la confiance dans le processus ont permis à ces quatre lauréats de réussir avec brio à l’EFC de mai 2022.

Les portraits de quatre personne d'affaires sont présentésDans le sens des aiguilles d’une montre : Jake Pamic, Julie Carruthers, Melanie Jagroop et Daphne Ward. (tous droits réservés)

Se préparer en vue de l’Examen final commun (EFC) est une tâche qui exige de la concentration, de la discipline et de la détermination. Et le réussir n’est pas une mince réalisation! Toutes nos félicitations, donc, aux 1 640 candidates et candidats qui ont réussi cet examen subi en mai dernier, et particulièrement aux 16 personnes qui se retrouvent au Tableau d’honneur.

Ce printemps, le meilleur résultat au Canada a été obtenu par Lixian Cao, de KPMG à Saskatoon, en Saskatchewan. Cet exploit lui vaut la prestigieuse médaille d’or du Gouverneur général ainsi qu’un prix en argent de 5 000 $ décerné par CPA Canada.

CPA Canada a aussi décerné un prix de 2 500 $ aux finalistes ayant obtenu la meilleure note à l’échelle régionale :

Région de l’Atlantique : Daphne Ward, qui travaille chez Newfound Mechanical à St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador); Québec : Julie Carruthers, qui travaille chez Deloitte à Montréal; Ontario (candidats ex æquo) : Melanie Jagroop, qui travaille chez Vins Arterra Canada à Mississauga, et Jake Pamic, qui travaille à Paiements Canada à Ottawa.

Nous nous sommes entretenus avec ces quatre médaillés régionaux pour en savoir plus sur leur préparation et leur expérience, sur les défis qu’ils ont rencontrés et sur leurs plans d’avenir.

CPA Canada : Comment vous êtes-vous senti(e) après avoir appris que vous étiez lauréat(e) de la médaille d’or régionale?
Daphne Ward (DW) : Ça signifie beaucoup. Ça signifie que mon travail acharné, mes heures d’étude et ma persévérance ont porté leurs fruits, même lorsque je doutais de moi ou que j’avais l’impression que la tâche était insurmontable.

Julie Carruthers (JC) : Ça m’a confirmé qu’il n’est jamais trop tard pour faire ce qu’on veut dans la vie quand on est déterminé.

Melanie Jagroop (MJ) : C’est un honneur et un sentiment incroyable de savoir que mon travail acharné a mené à de si bons résultats.

Jake Pamic (JP) : Ça a vraiment confirmé que ma façon d’aborder le programme CPA, y compris la préparation à l’EFC, était la bonne pour moi. Aussi, ça confirme que mon éthique de travail sera utile dans d’autres aspects de ma vie.

CPA Canada : Comment avez-vous réagi en apprenant la nouvelle?
DW : J’étais au travail quand j’ai reçu l’appel. Je leur ai demandé au moins deux fois de répéter! J’étais tellement enthousiaste quand j’ai appelé ma famille, et ils étaient tout aussi ravis que moi. Ça m’a déstabilisée pour le reste de la journée; aujourd’hui encore, je n’en reviens pas!

JC : Il était tout juste 10 heures. Je venais de lire que j’avais réussi, et avec les honneurs. Pour moi qui avais à un moment donné brièvement douté d’avoir réussi à l’examen, c’était déjà beaucoup. Là, on m’a annoncé que j’étais première au Québec. Je ne m’y attendais tellement pas : je me suis mise à pleurer, de joie, bien sûr.

MJ : C’était une de ces journées habituelles de fin de mois. Nul besoin de vous dire que j’étais agréablement surprise, et plutôt émue. Vous savez, c’est tout un accomplissement pour moi; je suis reconnaissante aux personnes de mon entourage qui m’ont soutenue.

JP : Par un après-midi où je travaillais de la maison, j’ai reçu un appel d’un numéro qui ne m’était pas familier. Mauvais numéro ou télémarketing intempestif, me suis-je dit. Mais à ma grande surprise, c’était un appel très agréable, vous vous en doutez bien! La nouvelle a transformé ma journée en beauté, ma semaine, même!

CPA Canada : Parlez-nous un peu de votre processus d’étude.
DW : J’ai eu beaucoup de chance : mon employeur m’a permis de prendre un congé pour me concentrer sur mes études. J’ai commencé par mettre la main sur tous les cas pratiques et toutes les questions d’examens antérieurs qui étaient à ma disposition. Je les ai inscrits à mon calendrier d’études, parallèlement aux travaux à soumettre dans le cadre du module de synthèse 2. Je m’exerçais à répondre aux études de cas, puis je faisais une récapitulation. J’ai groupé en un seul document toutes les normes, analyses quantitatives, règles fiscales et procédures d’audit que j’avais relevées en faisant ces analyses. J’ai aussi mis à profit les fiches aide-mémoire du module de synthèse 2 et je me suis créé des fiches personnelles. La semaine avant l’EFC, je me suis concentrée uniquement sur mon document et les fiches.

JC : Avec des amis, nous avons formé un groupe d’étude pour nous motiver et garder le rythme. En échangeant nos copies, nous avons pu voir comment chacun répondait et adapter nos réponses. Psychologiquement, ça aide de savoir qu’on n’est pas seul à devoir progresser. Dans les deux mois précédant l’EFC, on a aussi fait, en conditions d’examen, un ancien examen par semaine, ce qui m’a aidée à me préparer sur les plans physique et psychologique.

MJ : Le respect d’un calendrier et l’utilisation d’une liste de contrôle ont été pour moi des éléments essentiels. Ça m’a aidée à rester organisée et assidue, et aussi à prendre des pauses essentielles.

JP : Comme je n’avais pas fait un baccalauréat en comptabilité, je me disais que ce serait mon point faible par rapport à d’autres; alors j’y ai mis beaucoup d’énergie. J’ai vraiment étudié à fond mes notes des modules préparatoires et du PFP, des séries d’exercices et des études de cas. Ensuite, grâce aux simulations d’examen et à quelques jours de congé par semaine, j’ai pu conserver mon enthousiasme et ma confiance.

CPA Canada : Quels conseils donner à ceux et celles qui se préparent à l’EFC?
DW : Planifiez bien votre emploi du temps et acceptez que vos réponses ne soient pas parfaites. Prendre 10 minutes supplémentaires sur une occasion d’évaluation vous laissera moins de temps pour une autre. Bien qu’il soit très tentant de s’accorder du temps supplémentaire lorsque vous étudiez à la maison, vous ne pourrez pas le faire pendant l’EFC.

JC : D’être méthodique, de respecter le temps imparti, sans déborder, dans les EFC de préparation comme le jour J. À vouloir répondre parfaitement à une question, on met en péril nos réponses aux questions suivantes. Il faut aussi bien étudier ses erreurs : c’est là que j’ai appris le plus.

MJ : Faites confiance au processus. Le début de la préparation à l’EFC m’a paru accablant : comprendre le déroulement de l’examen, se familiariser avec toutes les ressources d’étude disponibles et apprendre à aborder des cas de quatre et cinq heures. Plus vous vous exercerez et plus vous ferez de l’autoévaluation, plus les choses se mettront en place et vous paraîtront moins difficiles.

JP : Utilisez les techniques qui vous conviennent le mieux, qu’il s’agisse de lire des notes, de vous joindre à un groupe d’étude ou de vous exercer à faire comme si vous étiez en situation d’examen. Déterminez vos points faibles et vos points forts, et adaptez votre stratégie en conséquence. Enfin – et c’est là le plus important à mon avis –, prenez du temps pour vous, afin d’éviter de vous brûler.

CPA Canada : D’où vous est venue l’envie de devenir CPA?
DW : Quand j’ai commencé à suivre des cours de comptabilité, j’avais déjà l’ambition d’obtenir le titre, d’abord pour connaître une carrière enrichissante, mais aussi pour me prouver qu’en travaillant dur, tout devient possible.

JC : Avant la comptabilité, j’ai eu une autre carrière et lancé une entreprise de plats cuisinés. En plus d’être chef cuisinière, je gérais tout. J’ai alors travaillé avec un comptable qui m’a guidée à travers la tenue de livres, la gestion des coûts et l’évaluation d’entreprise. J’ai trouvé ça vraiment intéressant.

MJ : C’est au fil de mes rencontres et de mes conversations que j’ai réalisé les belles perspectives que le titre pouvait m’ouvrir.

JP : Je venais d’obtenir un autre titre et de terminer ma maîtrise, alors j’hésitais à me replonger dans les études. La directrice financière m’a recommandé de me lancer et de décrocher le titre de CPA, sachant qu’il propulserait ma carrière. Je suis très content d’avoir suivi son conseil.

CPA Canada : En quoi le programme CPA vous a-t-il aidé(e) à développer vos habiletés et compétences professionnelles?
DW : Ce programme m’a aidé à approfondir mes connaissances en comptabilité et mon aptitude à la résolution de problèmes. Il s’appuie en grande partie sur des études de cas dont les solutions relèvent bien souvent du discernement professionnel. Utiliser mes compétences dans des situations concrètes a renforcé ma confiance en moi.

JC : J’ai beaucoup apprécié l’aspect communication et le développement du leadership. Lors de nos travaux d’équipe, il fallait apprendre à écouter les autres, à s’exprimer clairement et à faire des compromis. Ce sont des compétences qui servent tout le temps.

MJ : Plus que des compétences techniques, j’ai acquis en suivant ce programme des capacités de réflexion critique et une facilité à décomposer des problèmes complexes.

JP : Le programme m’a d’abord permis de développer des aptitudes en communication écrite, notamment en adoptant un style direct et concis. J’y ai aussi appris à tenir compte d’une vue d’ensemble complète de la situation dans ma démarche d’analyse et de résolution des problèmes. Je pense que ça me servira toute ma carrière.

CPA Canada : Qu’avez-vous appris sur vous-même dans vos efforts pour devenir CPA?
DW : Je me suis découvert une détermination farouche. J’ai souvent songé à jeter l’éponge, mais j’ai pris mon courage à deux mains, et plus j’approchais du but, plus j’étais motivée.

JC : Qu’il n’est jamais trop tard pour devenir CPA. Malgré tous les défis que j’ai rencontrés et mon parcours atypique (j’ai également suivi une formation en cuisine, puis lancé une entreprise que j’ai dirigée pendant cinq ans), je suis allée jusqu’au bout. J’espère inspirer d’autres personnes à faire de même.

MJ : Je me suis prouvé à moi-même que « quand on veut, on peut » n’est pas une formule toute faite vide de sens. Depuis quelques années déjà, je conciliais l’école, le travail et mes activités personnelles, et j’avoue que par moment, j’ai bien failli abandonner. Mais j’y suis arrivée, un pas à la fois, avec rigueur et professionnalisme.

JP : Je ne ménage pas mes efforts, pourtant, j’ai parfois l’impression que ce n’est pas assez. À mesure que je progressais dans le programme, je maîtrisais de mieux en mieux la matière et j’ai gagné en assurance. Tout ce travail m’a permis de me présenter à l’EFC l’esprit alerte, en ayant confiance en mes capacités.

CPA Canada : Quels sont vos objectifs professionnels en tant que CPA?
DW : Jusqu’à maintenant, mon objectif était l’obtention du titre. J’espère simplement devenir la CPA la plus compétente et estimée possible, pour moi-même et pour mon employeur.

JC : Je suis curieuse de nature, alors la fiscalité ou l’évaluation d’entreprise m’intéressent, tout comme les services-conseils qu’offrent les grands cabinets. Cela dit, je me verrais bien un jour être à la direction du service des finances d’une entreprise, pour la vue d’ensemble qu’on y a et le rôle clé que je pourrais alors y jouer.

MJ : Maintenant que j’ai réussi à l’EFC, je veux atteindre de nouveaux sommets et gravir les échelons professionnels. Plus tard, j’aimerais beaucoup épauler des collègues en devenant mentore CPA.

JP : Je suis très satisfait de mon poste actuel, où j’offre à l’organisation un soutien à la décision, à la préparation d’information de gestion et à l’analyse financière stratégique. Je souhaite améliorer mes compétences habilitantes et mes connaissances en affaires, puis accéder un jour à un poste de haut niveau en finances.

CONSULTEZ LE TABLEAU D’HONNEUR

Voyez la liste complète des candidates et des candidats qui figurent au Tableau d’honneur de l’EFC de mai 2022. Ou encore, apprenez-en plus sur le lauréat de la médaille d’or du Gouverneur général.