Un CPA endosse la tenue de l’arbitre de basketball
Sarwar Qureshi s’est rendu un peu partout au Canada pour arbitrer des matchs : Edmonton, Vancouver, Toronto, Sudbury et même Iqaluit. (Photo Remi Theriault)
POURQUOI LE BASKETBALL?
J’ai eu le bonheur de grandir dans les années 1990 en regardant les matchs de basketball de la NBA (Michael Jordan était à son apogée). Je viens d’une famille de la classe moyenne inférieure, et le basket était plus accessible que le hockey, par exemple. Nous avions un panier devant la maison, et nous jouions sans arrêt.
AVEC QUI JOUIEZ-VOUS D’AUTRES?
Je jouais aussi à l’école, généralement comme meneur de jeu. J’étais plus petit que les autres, mais j’étais doué pour les passes et le dribble, et j’essayais d’insuffler des stratégies à l’équipe. Il m’est arrivé d’être sur le terrain dès le début d’un match, mais j’étais plutôt remplaçant. Je connaissais mes limites [rires].
ET L’ARBITRAGE DANS TOUT ÇA?
Au secondaire, il fallait faire 40 heures de bénévolat pour obtenir son diplôme. J’ai offert mon aide à mes anciens entraîneurs, qui étaient toujours à la recherche d’arbitres pour les jeux dirigés. Lorsque l’équipe a commencé à participer à des tournois, elle a appris qu’elle devait amener un arbitre avec elle, alors je me suis proposé.
Arbitrer était un moyen de garder le contact avec ce sport. J’ai fait de belles rencontres au fil des ans. Un arbitre chevronné, aujourd’hui à la retraite, m’a pris sous son aile. Il se trouve qu’il était aussi CPA. Nous nous sommes liés d’amitié parce que nous pouvions discuter à la fois de basket et de comptabilité.
QU’EST-CE QUI VOUS PLAIT LE PLUS?
On peut arbitrer deux ou trois matchs en une journée. J’aime ce sport : vous faites de l’exercice et rencontrez des gens qui forment la communauté locale du basket. Pour moi, c’était tout bénéfice : je gagnais de l’argent et je m’impliquais dans ce sport.
Y A-T-IL UN DIPLÔME POUR DEVENIR ARBITRE?
Alors que j’étudiais à l’université en 2005, j’ai obtenu une accréditation d’arbitre qui m’a ouvert les portes des clubs de basketball, ainsi que celles du basketball collégial et universitaire. Arbitrer est alors devenu pour moi une source de revenu. Un match au secondaire me rapportait à ce moment-là 40 $. Aujourd’hui, ça semble peu si je compare avec mon revenu de CPA, mais à l’époque, c’était beaucoup.
L’ARBITRAGE VOUS AMÈNE-T-IL À VOYAGER?
Je me suis rendu à Edmonton, Vancouver, Toronto, Sudbury et ailleurs au Canada pour arbitrer des matchs. Mon voyage le plus cool a eu lieu en 2012, à Iqaluit, au Nunavut, pour un tournoi entre écoles secondaires. Quelle atmosphère incroyable! Le petit gymnase, bondé, contenait 40 personnes, mais on aurait cru qu’il y en avait 200!
ARBITREZ-VOUS SOUVENT?
Ce qui est bien, c’est que vous choisissez combien de matchs vous voulez arbitrer. Et les matchs ne manquent pas! À Ottawa, des rencontres de ligues récréatives ont lieu en soirée, ce qui fait que je peux arbitrer en dehors de mes heures de travail.
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