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Titus Welliver dans Bosch
Articles de fond
Magazine Pivot

Le choix de Pivot: quoi lire, quoi écouter, quoi regarder

La doyenne des séries signées Amazon, un balado passionnant rempli d’aveux de toutes sortes et un monde où les courriels professionnels n’existent pas.

Titus Welliver dans BoschTitus Welliver incarne le héros imaginé par Michael Connelly, dans Bosch, la doyenne des séries signées Amazon. (Avec l’autorisation d’Amazon)

À REGARDER

La pandémie a décalé les dates des diffusions, mais Bosch, doyenne des séries signées Amazon, fera une septième et dernière apparition au printemps. Inspirée des romans policiers de Michael Connelly, la série est bien ficelée et présente des personnages campés avec aplomb (en vedette, Titus Welliver).

À ÉCOUTER

En 1980, un artiste new-yorkais, Allan Bridge (« Mr. Apology ») a invité ses concitoyens à confier à un répondeur leurs fautes, délits et crimes pour s’en libérer. Plus de 40 ans plus tard, les aveux recueillis sont au cœur du balado The Apology Line, une étonnante création qui donne quelques frissons. Pendant 15 ans, des New-Yorkais ont téléphoné pour avouer leurs méfaits, du terre à terre (une passante aisée s’excuse d’être riche) au franchement sinistre. Narré par la veuve de M. Bridge, Marissa, The Apology Line résonne parfois comme un vain avertissement contre les périls du voyeurisme et de l’épanchement excessif, devenus endémiques à l’ère des médias sociaux.

À LIRE

Il y a 50 ans, Ray Tomlinson, un ingénieur informaticien, envoyait le premier courriel, un moyen de communication qui allait devenir à la fois libérateur et aliénant.  Dans A World Without Email, Cal Newport, auteur à succès du New York Times, imagine un avenir où l’on travaillerait en se passant du courriel. Il y évoque un milieu de travail quasi utopique : on réfléchit aux tâches à accomplir, on les assigne, on les passe en revue à tête reposée. Moins fragmenté, le travail se fait mieux. Le rêve, en somme.