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Illustration photo d'une boîte-cadeau avec un masque médical enroulé autour d'elle
Fêtes
Finances personnelles

Temps des Fêtes : le gros des dépenses ira aux cadeaux

Pandémie ou pas, les consommateurs ont mis de l’argent de côté pour gâter leurs proches, nous apprend le Sondage sur les dépenses des Fêtes de CPA Canada.

Illustration photo d'une boîte-cadeau avec un masque médical enroulé autour d'elleSelon le Sondage sur les dépenses des Fêtes de CPA Canada, la majeure partie des dépenses sera consacrée aux cadeaux, soit 588 $ en moyenne, comparativement à 583 $ en 2019.

Normalement, c’est le moment de l’année où l’on dresse des listes pour s’assurer de ne rien oublier, côté cadeaux et préparatifs pour les Fêtes.

Seulement voilà, nous sommes dans une année bien différente. Mais même si la pandémie continue de mettre à mal plusieurs secteurs de l’économie, 37 % des répondants au Sondage 2020 sur les dépenses des Fêtes de CPA Canada ont pris la peine d’épargner pour offrir des cadeaux.

« La pandémie a entraîné tout un lot d’incertitudes », rappelle Doretta Thompson, chef du développement de la littératie financière à CPA Canada. « Cette année, tout particulièrement, il est sage de se fixer un budget et de le respecter, en songeant à la véritable signification du temps des Fêtes. »

Nous vous présentons ici cinq tendances qui ressortent de notre sondage ainsi que les moyens qu’entendent prendre les Canadiens pour s’adapter à la situation actuelle.

1) LE GROS DES DÉPENSES DES FÊTES IRA AUX CADEAUX

Selon le Sondage sur les dépenses des Fêtes de CPA Canada, la majeure partie des dépenses sera consacrée aux cadeaux, et ce, à hauteur de 588 $ en moyenne, comparativement à 583 $ en 2019.

Bill Stephenson, CPA exerçant à titre individuel et bénévole pour le Programme de littératie financière de CPA Canada : « En cette année à marquer d’une pierre noire, beaucoup voudront se gâter et gâter leurs proches un peu plus que de coutume. Ainsi, les dépenses en meubles et en produits de beauté devraient demeurer fortes. Et les bons vieux cadeaux comme les jeux de société auront aussi la cote, car tout indique que les gens vont rester à la maison. »

2) ON NE METTRA PAS LES PETITS PLATS DANS LES GRANDS

Il semble bien que, dans nos chaumières, on ne se mettra pas en frais pour épater les hôtes avec nos talents de cordon-bleu. En effet, 59 % des répondants entrevoient que leurs dépenses à ce poste seront de moins de 200 $, et 13 % prévoient même de ne rien dépenser du tout.

« L’an dernier, j’avais suggéré plusieurs façons de faire des économies sur les réceptions du temps des Fêtes, par exemple proposer à ses convives d’opter pour un repas-partage, explique M. Stephenson. Mais dans le contexte actuel, où il faut malheureusement faire une croix sur l’enfilade de rencontres sociales habituelle, les fêtes de fin d’année seront réduites à leur plus simple expression. En revanche, nul besoin de grandes tenues... et on sera moins porté à dépenser à outrance. »

3) BIEN PEU DE DÉPLACEMENTS SONT À PRÉVOIR

On mettra également la pédale douce sur les déplacements : le tiers des répondants n’entrevoient pas de dépenses de cet ordre, et 38 % pensent y consacrer moins de 200 $.

« Habituellement, les déplacements représentent une grande part des dépenses du temps des Fêtes, car nombreux sont les gens qui vont rendre visite à la parenté qui habite une autre région ou une autre province, fait observer Bill Stephenson. Mais au vu des cas d’infection actuels et des restrictions imposées, je pense que les gens n’iront pas bien loin cette année. On s’adonnera à des sports d’hiver, mais dans un rayon proche de chez soi. »

4) MÊME EN LIGNE, CE POURRAIT ÊTRE LA COHUE... HÂTEZ-VOUS!

Comme on pouvait s’y attendre, de nombreux consommateurs vont bouder les achats en magasin.

« Quand nous avons mené ce sondage, en octobre, seulement 30 % des consommateurs prévoyaient de faire la majeure partie de leurs achats des Fêtes dans des magasins classiques », affirme Doretta Thompson. « Or, compte tenu de la hausse de cas de COVID-19 dans de nombreuses régions du pays, ce pourcentage peut s’avérer optimiste. »

La tendance à délaisser les magasins ayant pignon sur rue se traduit naturellement par un plus grand intérêt pour les achats en ligne : 33 % des répondants feront la majeure partie de leurs achats de cadeaux par Internet, contre moins de 20 % l’année dernière.

Comme le fait remarquer M. Stephenson, la nouvelle réalité pourrait exiger un peu plus de planification. Cette année, il est peu probable que l’on aille chercher de l’inspiration en traînant dans un centre commercial. « Qui sait si les magasins seront toujours ouverts? Par ailleurs, étant donné l’engouement pour les achats en ligne, il faudra tenir compte des possibles retards de livraison. Les autoroutes sont embourbées de camions, en grande partie à cause du cybercommerce. Vous seriez bien avisé de commencer à faire vos achats au plus tôt; si vous tardez, vos colis risquent de ne pas arriver à temps. »

5) N’HÉSITEZ PAS À VOUS GÂTER, DE FAÇON RAISONNABLE

Dans la conjoncture actuelle, M. Stephenson trouve tout à fait justifié de se gâter, dans les limites du raisonnable.

« Si certains veulent s’acheter des articles pour la maison, ou donner des cadeaux à des membres de la famille et à des amis, qu’ils le fassent gaiement! L’année a été tellement difficile; on ne peut pas reprocher à quiconque de se lâcher un peu. »

« L’Halloween a pour ainsi dire été rayée du calendrier; idem pour l’Action de grâce. Et vu la tournure que prennent les choses, la retenue sera certainement au programme pour les Fêtes. Aussi bien semer un peu de joie. »

EN SAVOIR PLUS SUR LES DÉPENSES DES FÊTES

Pour en savoir plus sur la façon dont les Canadiens projettent de dépenser dans les prochaines semaines, consultez les résultats de notre Sondage sur les dépenses des Fêtes. Et pour vous informer sur les répercussions de la pandémie sur les finances de vos concitoyens, lisez quelques constatations de notre étude à ce sujet.