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Ariana Azhari, CPA, avec un cheval
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Magazine Pivot

Cette CPA suit les traces de son père en favorisant l’équithérapie

Forte de ses connaissances de CPA et désireuse d’aider son prochain, Ariana Azhari est devenue trésorière pour la Community Association for Riders with Disabilities.

Ariana Azhari, CPA, avec un chevalL’énoncé de mission de CARD a séduit la CPA Ariana Azhari. (Patrick Marcoux)

Pourquoi être devenue CPA?
Ariana Azhari : Après l’université, j’ai travaillé dans une clinique de réadaptation et en finance. Encouragée par la personne de qui je relevais à l’époque, j’ai obtenu mon titre de CPA, et je n’ai jamais regretté mon choix.

En quoi consiste votre poste actuel?
Je suis aujourd’hui directrice principale des finances du constructeur Mattamy Homes. Je travaille en quelque sorte pour deux équipes distinctes. Côté immobilier, je mène des enquêtes préacquisition et des analyses ponctuelles, et je m’occupe des budgets de projet. Puis côté coentreprise, je prépare les montages financiers de nos partenaires et m’assure que le groupement dispose d’une encaisse suffisante.

Qu’est-ce que la CARD?
CARD propose un programme d’équithérapie. Sous la supervision de physiothérapeutes et du personnel équestre, les cavaliers travaillent leurs aptitudes physiques, cognitives, psychologiques et sociales. Ils peuvent ainsi améliorer leur équilibre, leur coordination, et même leur confiance et leur estime de soi. Notre mission est d’offrir de meilleures conditions de vie aux enfants, mais aussi aux personnes ayant des handicaps ou des problèmes de santé mentale, comme l’anxiété.

D’où vient votre envie de travailler avec la CARD?
Dans les années 1970, mon père a milité pour les droits de la personne dans un pays où nos affiliations politiques pouvaient nous valoir la prison. Il m’a donc beaucoup soutenue dans mon souhait de faire œuvre utile. Comme j’avais travaillé en réadaptation, l’énoncé de mission de CARD m’a séduite.

Depuis quand y êtes-vous bénévole?
Je me suis jointe à l’organisme pendant la pandémie, qui a porté un coup dur à nos activités. En ce moment, nous en sommes à gérer les risques et à voir comment nous pourrions continuer à soutenir notre milieu en cas de nouvelle perte de revenus.

Qu’aimez-vous le plus dans le fait d’être CPA?
L’avantage d’être CPA, c’est que partout on a besoin de quelqu’un avec des compétences financières. Mon titre me permet aussi de faire du bénévolat en faveur de causes qui me tiennent à cœur.

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