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Épisode 3 : Du capitalisme actionnarial au capitalisme des parties prenantes

Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, expose son point de vue sur l’essor du capitalisme des parties prenantes et sur l’importance de l’intégration de la durabilité à l’échelle de l’entreprise.

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En 2021, Guy Cormier a publié dans le National Observer une lettre d’opinion sur la nécessité de repenser le capitalisme, intitulée « It’s Time to Give Capitalism a Do-Over ». 

Cet article s’inscrit dans un débat qui prend de l’ampleur depuis quelques années. De façon générale, le débat oppose le capitalisme des actionnaires, dit traditionnel, et le capitalisme des parties prenantes, qui gagne du terrain. Lors d’une table ronde aux États-Unis en 1997, l’un des tenants de l’approche traditionnelle a avancé que le devoir primordial des administrateurs est de servir les intérêts des actionnaires. Guy Cormier a, pour sa part, un point de vue très différent.

Guy Cormier est président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, une coopérative de services financiers établie au Québec et la plus grande fédération de caisses d’Amérique du Nord. L’an dernier, soit en 2021, le Mouvement a dégagé un chiffre d’affaires après impôt de près de 3 milliards de dollars.

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Avertissement : Les opinions et les points de vue exprimés dans cette série de balados sont ceux de l’invité et ne représentent pas nécessairement ceux de CPA Canada.

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