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Un employé canadien répond à un sondage sur la mobilité projeté par holographie au-dessus d’une tablette électronique.

Sondage mondial sur la mobilité des employés de 2017

Le Canada est un pays de choix selon les travailleurs qui seraient disposés à émigrer pour le travail.

Le sondage mondial sur la mobilité des employés de 2017 (en anglais seulement) du Conseil canadien de mutation d’employés fournit de l’information (selon le secteur, le pays de résidence et divers facteurs) sur les critères les plus déterminants dans la décision des travailleurs d’accepter ou de refuser d’aller vivre à l’étranger à la demande de leur employeur.

Principales constatations

  • Près du cinquième des employés (18 %) ayant répondu au sondage dans 20 pays ont dit qu’il était «très probable» qu’ils accepteraient un emploi à temps plein exigeant qu’ils s’installent dans un autre pays pour un maximum de 2 ans si on leur offrait une augmentation de salaire de 10 %. Il s’agit d’une baisse de 7 points comparativement à 2012 (25 %).
  • De plus, un nombre deux fois plus élevé de répondants se sont dits ouverts à cette idée si les mesures incitatives offertes par l’employeur étaient suffisantes (37 % étaient entièrement d’accord, une baisse de 8 points par rapport à 2012) ou si l’employeur aidait aussi leur conjoint ou leur conjointe à se trouver un emploi dans le pays d’accueil (36 %, une baisse de 5 points par rapport à 2012).
  • Dans la majorité des secteurs, les employés seraient moins disposés à s’installer à l’étranger qu’en 2012. Cette tendance s’observe tout particulièrement dans les télécommunications et les TI (20 %, une baisse de 8 points par rapport à 2012), la médecine (15 %, une baisse de 8 points), l’administration publique (14 %, une baisse de 7 points) et l’éducation (18 %, une baisse de 5 points). 
  • Pour ce qui est du pays d’origine des employés les plus disposés à s’installer à l’étranger pour le travail, près de 2 répondants sur 5 au Brésil (37 %, une hausse de 10 points par rapport à 2012), plus de 1 répondant sur 3 au Mexique (35 %, une baisse de 4 points) et en Afrique du Sud (35 %, une hausse de 2 points) et un peu moins de 1 répondant sur 3 en Argentine (30 %, une baisse de 6 points) étaient prêts à partir immédiatement. 
  • Les quatre pays de destination les plus populaires sont les États-Unis (30 %, une baisse de 4 points depuis 2012), le Canada (22 %, une hausse de 2 points; quatrième position en 2012), le Royaume-Uni (19 %, une baisse de 3 points) et l’Australie (19 %, une baisse de 1 point).
  • Parmi les mesures qui incitent le plus les travailleurs à aller travailler à l’étranger à la demande de leur employeur, citons :
    • la garantie qu’ils pourront retrouver leur poste actuel après 2 ans (36 %, une baisse de 9 points par rapport à 2012)
    • des cours de langue payés par l’employeur au besoin (36 %, une baisse de 6 points)
    • des billets d’avion pour la famille payés par l’employeur (35 %, une baisse de 8 points)
    • de l’aide à l’immigration pour le conjoint ou la conjointe de l’employé (35 %, en baisse de 7 points)
  • À l’échelle mondiale, 2 employés sur 5 (40 %) répondent qu’il n’y a rien que leur employeur puisse faire pour les convaincre d’accepter un poste à l’étranger, ce qui représente une hausse de 5 points par rapport à 2012.
  • Pour les employés, les conditions sociales influent grandement sur le choix des pays où ils seraient prêts à s’installer, plus particulièrement les facteurs suivants :
    • soins de santé de qualité et accessibles (82 %)
    • climat accueillant pour les immigrants (77 %)
    • bon système de sécurité sociale (77 %)