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Une femme d’affaires place sa main à plat sous le dessin d’un cerveau affiché au mur, de sorte qu’elle semble le tenir.

Comprendre le point de vue des chefs de la direction

Des chefs de la direction canadiens et leurs homologues étrangers s’expriment sur les effets de la mondialisation et des innovations technologiques sur la croissance, le talent, la confiance et la société (enquête en anglais).

Cette enquête de PwC (en anglais) fait ressortir certaines observations de chefs de la direction canadiens. Elle montre qu’ils demeurent confiants quant aux perspectives de croissance et soulève quelques questions importantes.

Principales constatations

Livrer concurrence à l’ère de la divergence

La mondialisation a de nombreux avantages, mais elle apporte aussi son lot d’inconvénients. La plus grande convergence qu’elle représente s’accompagne ainsi d’importantes différences de points de vue, de valeurs et de systèmes. Les chefs de la direction appréhendent une croissance économique incertaine, la réglementation excessive et la pénurie d’employés spécialisés. Ils voient pourtant l’avenir d’un œil plus favorable et 38 % sont très confiants quant aux perspectives de croissance du chiffre d’affaires de leur entreprise au cours des 12 prochains mois. Au Canada, tous les chefs de la direction ayant répondu au sondage sont confiants quant aux perspectives de croissance au cours des trois prochaines années, tandis que 92 % s’attendent à ce que la croissance interne stimule la croissance et la rentabilité.

Le dialogue entre l’homme et la machine

Dans une proportion de 88 %, les chefs de la direction sont favorables à la diversité des talents et à l’intégration. Nombre d’employés craignent que la mondialisation et la technologie n’éliminent leurs emplois. Les chefs de la direction sont toutefois très conscients de la nécessité de valoriser le talent : 52 % prévoient accroître l’effectif de leur organisation, mais ne trouvent pas de personnel disposant des combinaisons de compétences appropriées. De plus, 77 % des répondants sont d’avis qu’une pénurie d’employés spécialisés pourrait nuire à la croissance de leur entreprise, et 62 % des chefs de la direction canadiens consultés estiment que la technologie redéfinira leur secteur d’activité. Pour les chefs d’entreprise, l’innovation ne repose pas uniquement sur la technologie.

Profiter de la connectivité sans miner la confiance

Les chefs de la direction se montrent très attentifs à la façon dont la technologie modifie les rapports humains : nos échanges devenant de plus en plus automatisés, dématérialisés et fondés sur des données, la dimension humaine s’amenuise. Ils sont convaincus dans une proportion de 69 % qu’il est plus difficile de gagner et de conserver la confiance de la population dans un monde de plus en plus numérique et connecté. Les résultats du sondage montrent qu’au Canada, les chefs d’entreprise souhaitent davantage accroître leur réservoir de talents que leurs homologues étrangers. Dans leur quête de talents, les chefs d’entreprise canadiens placent l’intelligence émotionnelle et les aptitudes au leadership en tête de leur liste de souhaits.

Faire en sorte que la mondialisation profite à tous

Près des deux tiers des chefs de la direction conviennent que la mondialisation a eu un effet bénéfique sur la connectivité, le commerce et la mobilité des capitaux, mais 44 % d’entre eux reconnaissent qu’elle n’a aucunement contribué à combler le fossé entre les riches et les pauvres. Cette année, les économies mondiales ont été contraintes d’envisager comment la mondialisation pouvait profiter à tous. Les entreprises ont un rôle important à jouer à cet égard.