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Gros plan sur la main d’un professionnel qui touche du doigt une tablette électronique de laquelle émanent des graphiques numériques.

Le pouvoir de la finance numérique

Élargir l’accès aux services financiers grâce au numérique peut accroître la productivité et les investissements, réduire la pauvreté, permettre aux femmes de se réaliser pleinement et contribuer à construire des institutions plus solides et exemptes de corruption. Les avantages de la finance numérique peuvent transformer les perspectives économiques des pays émergents (rapport en anglais).

L’essor des technologies numériques ouvre maintenant la possibilité de fournir des services financiers à un coût nettement moindre, d’améliorer l’inclusion financière et d’augmenter considérablement les gains de productivité dans l’ensemble de l’économie. Ce rapport du McKinsey Global Institute (en anglais seulement) vise à quantifier l’ampleur des répercussions économiques que pourrait avoir la finance numérique.

Principaux avantages de la finance numérique :

  • La finance numérique pourrait donner accès à des services financiers à 1,6 milliard de personnes dans les économies émergentes. Elle pourrait faire augmenter le nombre de prêts accordés aux particuliers et aux entreprises à hauteur de 2,1 milliards $ et permettre aux États d’économiser 110 milliards $ par année en réduisant la fuite des dépenses et des recettes fiscales.
  • Une utilisation généralisée de la finance numérique pourrait faire augmenter le PIB annuel de l’ensemble des économies émergentes de 3700 milliards $ d’ici 2025, une augmentation de 6 % par rapport au modèle actuel. Cette hausse du PIB pourrait créer jusqu’à 95 millions d’emplois dans tous les secteurs de l’économie.
  • Les répercussions économiques que pourrait avoir la finance numérique varient considérablement selon la situation de départ du pays. Les pays à faible revenu sont ceux qui ont le potentiel d’enrichissement le plus élevé : ils pourraient faire progresser leur PIB de 10 % à 12 %. Comparativement, les pays à revenu moyen pourraient voir leur PIB progresser de 4 % ou 5 %.
  • La nouvelle donne qui permet d’envisager cette possibilité est la démocratisation rapide du téléphone cellulaire. En 2014, presque 80 % des adultes des économies émergentes possédaient un téléphone cellulaire, alors qu’ils n’étaient que 55 % à disposer d’un compte bancaire. Les paiements mobiles peuvent faire baisser les coûts des fournisseurs de services financiers de 80 % à 90 %, ce qui ouvre la porte à la rentabilité des services aux clients à faible revenu.
  • Des efforts doivent être déployés par les chefs de file des secteurs privé et public pour que ces avantages potentiels se concrétisent. Trois éléments fondamentaux sont nécessaires : une infrastructure mobile et numérique bien développée, un environnement économique dynamique qui soit favorable aux services financiers, et des produits financiers numériques qui répondent aux besoins des particuliers et des petites entreprises.
  • Élargir l’accès aux services financiers grâce au numérique peut accroître la productivité et les investissements, réduire la pauvreté, permettre aux femmes de se réaliser pleinement et contribuer à construire des institutions plus solides et exemptes de corruption, tout en offrant des occasions d’affaires rentables et durables aux fournisseurs de services financiers. Les avantages qu’en retireraient les particuliers, les entreprises et les États peuvent transformer les perspectives économiques des pays émergents.