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Gros plan sur deux professionnels, un homme et une femme, qui se serrent la main.

Les hommes, les femmes et le leadership éthique

Tous les dirigeants, hommes ou femmes, abordent leur travail de la même façon, mais ces dernières seraient plus exposées aux risques liés à l’éthique que leurs homologues masculins, selon une étude (en anglais) sur la différence hommes-femmes en milieu de travail.

L’étude Men, Women and Ethical Leadership, publiée par l’Ethics Research Centre (en anglais seulement), vise principalement à examiner les différences hommes-femmes en matière de leadership éthique et repose sur la perception que les employés sondés ont dit avoir de leurs dirigeants. L’étude révèle des écarts réels entre les hommes et les femmes en matière d’éthique au travail.

Principales constatations

  • Les hommes et les femmes adoptent des approches similaires vis-à-vis de leur rôle de dirigeant et se conforment à l’éthique de façon à peu près égale en milieu de travail. Mais les femmes, qu’elles soient dirigeantes ou employées, de tout niveau, sont beaucoup plus souvent confrontées aux risques liés à l’éthique que les hommes.
  • De façon générale, les dirigeants, hommes ou femmes, ont les mêmes priorités : a) maintenir l’intégrité au sein de l’entreprise, b) atteindre les objectifs de l’entreprise, même si cela doit être au détriment des normes de déontologie et c) traiter tous les employés justement et respectueusement.
  • Lorsqu’on a demandé aux employés comment leurs dirigeants réagissaient en situation de crise, ceux-ci ont reconnu aux femmes un intérêt un peu plus marqué pour le bien-être de leurs employés. Les hommes, quant à eux, semblaient légèrement plus soucieux de protéger la marque et de conserver la confiance des employés.
Les femmes, qu’elles soient employées ou dirigeantes, sont plus susceptibles que les hommes de subir des pressions les incitant à enfreindre les normes de déontologie et, les femmes employées, de subir des représailles lorsqu’elles dénoncent des actes répréhensibles commis en milieu de travail. Ces différences semblent avoir miné la confiance des femmes en général, celles-ci se montrant beaucoup plus sceptiques que leurs collègues masculins concernant l’engagement de la direction en matière d’intégrité au travail. Et ce scepticisme se manifeste à l’égard de la direction, quel que soit le sexe des dirigeants.