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Un professionnel consulte le Guide à l’intention des comités d’audit sur les indicateurs de la qualité de l’audit.

L’utilisation des IQA : Ce que les comités d’audit doivent savoir

Cette publication fournit des indications détaillées sur l’utilisation des indicateurs de la qualité de l’audit.

De nombreux comités d’audit ont entendu parler des indicateurs de la qualité de l’audit (IQA) – des mesures quantitatives qui permettent d’évaluer des aspects particuliers de l’audit – et de la façon dont ils peuvent servir à lancer des discussions, au sein de l’organisation et avec l’auditeur externe, au sujet de l’amélioration de la qualité de l’audit. Mais ils ne savent peut-être pas comment les mettre en place étant donné qu’il existe très peu d’information sur le sujet. Le Guide à l’intention des comités d’audit sur les indicateurs de la qualité de l’audit, qui constitue une publication conjointe de CPA Canada, du Conseil canadien sur la reddition de comptes (CCRC) et de l’Institut des administrateurs de sociétés (IAS), a été élaboré dans le but précis de répondre à ce besoin d’information.

Ce qui est bien avec ce guide, c’est qu’il met à profit les commentaires reçus de parties prenantes dans le cadre d’un projet mené par le CCRC pour établir une approche pratique. Par exemple, le guide souligne que la qualité de l’audit dépend en grande partie de la direction, qui joue un rôle primordial dans le processus d’audit. Des IQA axés sur l’évaluation du rôle de la direction dans la qualité de l’audit ont d’ailleurs été intégrés au guide afin de permettre au comité d’audit d’obtenir une perspective plus vaste mettant en lumière la contribution de la direction à la réalisation efficace d’un audit de grande qualité. Les IQA peuvent donc constituer un outil dont le comité d’audit peut se servir pour s’acquitter de ses responsabilités relatives à la surveillance du processus d’audit externe.

Le processus en cinq étapes décrit dans le guide est suffisamment souple pour être adapté selon les besoins particuliers de la plupart des comités d’audit. Il ne propose pas une approche unique. Il ne précise pas, par exemple, quels IQA doivent être retenus, mais fournit des exemples de mesures particulières qui peuvent s’avérer pertinentes pour favoriser l’atteinte des objectifs du comité d’audit et faciliter l’évaluation de la qualité de l’audit – qui demeure un concept plutôt nébuleux.

Pour les comités d’audit qui ne savent pas en quoi consistent les IQA ou ne connaissent pas l’utilisation qu’ils peuvent en faire, le guide contient des liens vers des ressources qui les aideront à en apprendre davantage sur le sujet, notamment sur les avantages et les défis que présentent les IQA.

Il ne faut pas oublier, cependant, que l’utilisation des IQA n’est pas le seul moyen qu’un comité d’audit peut prendre pour gérer et évaluer la qualité de l’audit, et qu’il pourrait falloir un certain temps pour qu’ils gagnent en utilité. Lorsqu’ils sont bien choisis et évalués, toutefois, les IQA fournissent de l’information permettant au comité d’audit, à la direction et au cabinet d’audit de tenir des discussions fructueuses sur la qualité de l’audit.

POURSUIVONS LA CONVERSATION

Au moment où l’on apprend à connaître les avantages de l’utilisation des IQA dans la pratique au Canada, je pense que ce guide présente une approche raisonnable qui incitera un plus grand nombre de comités d’audit à faire le saut. Qu’en pensez-vous? Êtes-vous prêt à plonger?

Je vous invite à publier vos commentaires ci-dessous ou à m’écrire directement.

Conversations sur la qualité de l’audit se veut un forum d’échange concernant les faits et problèmes nouveaux survenant à l’international en matière de qualité de l’audit et leur incidence au Canada.

Avertissement

Les opinions et les points de vue exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne représentent pas nécessairement ceux de CPA Canada.