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Sur un écran virtuel où figurent plusieurs icônes, un homme d’affaires touche du doigt une icône représentant un document estampillé d’une case cochée.

Améliorer la qualité de l’audit grâce à l’innovation

Au Canada, la profession d’auditeur continue d’évoluer en fonction des transformations du marché et, ce faisant, montre clairement sa volonté d’améliorer la qualité de l’audit pour servir l’intérêt public.

Innover ou disparaître : Le mot d’ordre actuel en matière d’amélioration de la qualité de l’audit

Les normes d’audit se resserrent, les autorités de réglementation de l’audit renforcent leur surveillance, les états financiers deviennent de plus en plus complexes, la pression qui s’exerce sur les honoraires d’audit s’intensifie. Nombre de professionnels pourraient donc songer à délaisser la profession d’auditeur.

Or, ce n’est pas ce que je constate dans le cadre de mes interactions avec de nombreux bénévoles qui contribuent à l’établissement des normes d’audit canadiennes et internationales. Ce qui les motive, c’est la conviction que l’audit fait partie intégrante du tissu social. Ils ont la vocation, c’est-à-dire le désir de servir l’intérêt public et la ferme volonté d’améliorer la qualité de l’audit.

Pour atteindre cet objectif, il faut surmonter les difficultés auxquelles font face les auditeurs. Il faut viser plus haut que la simple conformité aux normes et innover constamment. Voici quelques exemples des innovations mises en place par les cabinets :

  • recours aux progrès technologiques pour améliorer la planification et la réalisation des audits
  • prise en compte de la qualité à tous les niveaux, selon une approche descendante et ascendante
  • communication d’observations découlant des travaux réalisés en tant qu’auditeur indépendant pour répondre aux besoins de la direction et des comités d’audit
  • sensibilisation des comités d’audit au niveau d’assurance que fournit ou que peut fournir l’auditeur à l’égard des informations qu’ils sont chargés de surveiller
  • réévaluation du type de personnel nécessaire à la réalisation des audits dans le contexte d’aujourd’hui et réexamen des habiletés, des compétences et de l’attitude requises pour assurer la qualité d’exécution des missions de demain

Enfin, il est rafraîchissant de constater que les cabinets canadiens commencent à fournir plus d’informations quant à leurs engagements en matière de qualité, comme cela se fait déjà assez couramment en Europe et aux États-Unis. En effet, au moins un cabinet canadien a fait connaître ses engagements en publiant un premier rapport sur la qualité de l’audit en 2016.

Peut-être cela créera-t-il un précédent? Je l’espère, parce que de telles informations envoient des messages clairs qui contribuent à renforcer la confiance du public envers notre profession.

Poursuivons la conversation

Connaissez-vous des cabinets, petits ou grands, qui ont pris des engagements en matière de qualité de l’audit? Quels engagements ont-ils pris? Quelles innovations actuelles permettront à notre profession de progresser?

Je vous invite à publier vos commentaires ci-dessous ou à m’écrire directement.

Conversations sur la qualité de l’audit se veut un forum d’échange concernant les faits et problèmes nouveaux survenant à l’international en matière de qualité de l’audit et leur incidence au Canada.